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Dans nos retenues il y à l’envie,
Ces deux corps pleins de sagesse,
S’assemblent durant une nuit,
Dans ce grand lit plein de gestes.
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Je te vois du bout des doigts,
Dessine dans ma mémoire amoureuse,
Longe ces parties fines une nouvelle fois,
Je découvre en toi, la ténébreuse.
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Tu me déshabilles du bout du regard,
J’approuve, me laisse porter, tu offices,
Je sais maintenant qu’il est trop tard,
accepte en moi tous ces vices.
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Tes lèvres parcourent mes lignes imparfaites,
Déshabille-moi du peu qu’il me reste,
En équilibre le désir se manifeste,
Mise en tendresse, chercher l'adresse.
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Tu t’abandonnes, tu n’en peux plus,
Tous mes défauts, passent inaperçus,
Ce manque que tu as tant voulu,
Cet asile en moi qui t’était inconnu.
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Défier les rayons du soleil,
Ceux qui pénètrent dans notre sommeil,
Se chauffer d’un amour sans pareil,
Quand ta dérive se fait hospitalière.
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Puis la lune vient à moi sans quartier,
quand ma flamme se déclare à te toucher,
Tu prends la mise, je te laisse rêver,
Comme les songes, tu t'es volatilisée.
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Je m’appelle désormais obsolète,
Mes nouveaux habits sont de poussière,
J’erre parmi toutes ces statuettes,
Caché de la lumière, devenu éphémère.
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à 08:25