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J'ai rempli mes poches d'essences de toutes herbacées,
Ramassé quelques impatiens sur les bas-cotés,
J'ai mordu ma langue sept fois, sans vraiment ma bénédiction,
Lavé quelques pleurs, canalisé mes objections,
Le partage porte en soi l’amour de l’autre sans fiction,
Charrié des croix de toutes couleurs comme des fanions,
Elle a tranché dans le vif là où les larmes parlent,
Chaos des mots qui s'échappent de l'entendue, si femme !
Sachez que le partage devient dès à présent bilatéral,
Cette passion, fruit de l’échange façon magistrale,
Que l’on ne sera plus ceux par qui le scandale arrive,
La raison du partage est parfois la meilleure, j’improvise,
Si ton cœur s’arrêtait de battre, je te donnerais le mien,
De toute façon sans toi il ne me sert à rien…
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à 09:57