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Cette nuit là, j’ai croisé un ange,
Les déesses portent des robes blanches,
Sous les feux de la rampe, celui d’un artifice,
Me cherchant comme proie sous cette lune, Artémis.
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Nos regards se sont joints, se sont lovés,
Avec la complicité de son amie B,
Sous ces explosions de lumières et de couleurs,
Entends-tu battre la puissance de mon cœur.
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Ta silhouette habite encore ma mémoire,
Approche, tu pourras attraper mes lèvres ce soir,
Moi qui avais laissé tomber mes ailes,
Merveilleuse, attrapeuse d'arc-en-ciel.
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Dis-moi que sans amour on n'existe pas,
Quand on ne serre que le néant dans ses bras,
Cette foule où courent tous ces gens entre nous,
Tu disparais au loin, je me lève reste debout.
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Pour moi la nuit maintenant s’achève,
Vouloir te rejoindre j’en crève !
Ces mots perdus qui soudain vont s'échapper,
Pour venir mourir sous la lumière d’un soir d'été...
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à 11:13