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No sex,
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Les beaux jours sont quand tu libères les couleurs,
Celles qui jaillissent, échappées de ton cœur,
De l’abstinence aux désirs je crois,
De l’approche à l’envie il n’y a qu’un pas !
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No sex,
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Ethiopien de l’amour je fais les va et vient,
Sans toi, les jours ne sont que rien,
Dénouer les langues à mon oreille attentive,
D’une poussée d’adrénaline, j’èrre vers cette coursive.
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No sex,
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Ces flashs m’expulsent dans le passé,
Les loups ne se retournent jamais,
De tout temps le gris annonce les nuages,
Est-ce ainsi que les hommes vivent, animal ?
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no sex,
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Tu peux te pencher, je ne vois rien,
Mettre un baillon sur ces soupirs, dissimuler mes mains,
La terre du je, là où rien vraiment ne m’atteint,
Ce territoire singulier où pour l’instant tu te retiens.
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No sex,
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Le prétexte facile de se toucher du regard,
Moi qui ne rêve que de tes dix doigts,
Je parcours ces courbes au toucher et à la mémoire,
En espérant tes lèvres pour une fois.
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à 18:14