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Subir cette moiteur inhabituelle,
Cette journée à mon cœur criminel,
Jauger le poids de la pesanteur,
Réagir en homme retranché dans sa pudeur.
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Ces moments ne sont pas bons,
Je lui concède mon pardon,
Prendre un shoot pour laisser passer,
De peur de voir les heures défiler.
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La mer ramène toujours sur le rivage,
Ce que l’on jette au loin, au large !
Puiser dans mes réserves où jaillit l’émoi,
Vider toutes mes flèches de mon arquois.
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Mes jours criminels sont sans elle,
Ce souffle cherche l’appelle d’une ritournelle,
Ma voix perce la toile de ce bâillon,
Ce soir je suis l’homme aux addictions.
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Du bout des lèvres naissent les mots tendres,
Quand Mes mains ne servent qu'à prendre,
Du bout des bras, les poings décorent,
Il me faudra être encore plus fort.
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à 10:43