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Le jour viendra où elle partira,
Juste cette sensation de n’être plus là,
Sans jamais laisser d’adresse,
Ce manque soudain d’allégresse,
Comprendre qu’il ne faut plus croire,
Ce dur reflet dans ce miroir,
La réalité des obligés, prendre les amarres,
Confronté au vrai, éviter tous les écarts,
Ne plus jouer en dehors des limites,
Saluer l’adolescence aux moments magiques,
Flirter avec l’amour en perspective des lendemains,
S’éveillant longé en parallèle au premier matin,
Ouvrir les yeux, sentir ces formes au féminin,
Ondule précieuse où va la trace des mains,
Dans ce nouveau décor, ce monde bien réel,
Mes dessins rangés, esquisse de toi si belle
L’innocence m’a quittée s’en est allée,
Une dernière fois m’a effleuré, moi ce dissipé...
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à 08:29