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Ces gardiens, briseurs de lunes,
Malfrats aux rengaines, chasseurs de lacunes,
Mettent le désordre dans nos vies,
Guettent nos corps si purs en sursis.
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Ces gardiens, tumeurs en sommeil,
Ces défunts volent nos merveilles,
Se glissent dans nos âmes, la nuit,
pour en faire des rêves salis.
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Ces gardiens, vautours de nos joies et pleurs,
Pourquoi vouloir faire durer cette douleur?
Ces envies de couleurs d'automne trompeur,
Ils ne s'échappent jamais de leurs peurs.
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Ces gardiens, peuvent tenir tête à tous les parfums voleurs,
Pourquoi en venir à n'être plus qu'une rumeur,
Griffant l'histoire de marques inutiles aux dos de nos terreurs,
A force de pencher la tête mais quelle erreur.
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Ces gardiens, sous l’ombre de la toile explorer,
Vibrant d'avoir à se souvenir de la saison des dernières fleurs,
prenant sans voir le chemin rendu aux passants sans lueur,
Plus besoin aujourd’hui de rencontrer l’âme sœur.
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A vous ces gardiens putrides aux actes maudits,
Ecoutez bien maintenant je vous le crie,
Du plus fort de ma plume il ne reste que les écrits,
J’aime cette femme pour toute la vie…
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à 11:56