Photo:Ph BOUTEILLE
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Il y a des jours comme çà,
Où la chaleur de tes yeux sur moi,
Happé par la sensation d’être coquin,
Faire l’amour uniquement par les mains.
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Sensé finir à plat, mon cœur en bandoulière,
L’envie que tu deviennes ma cavalière,
La solution est de tout renverser,
Te regarder dans mes bras te dresser.
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Prendre les couleurs de ce nuancier,
Les mélanger, nous enlacer sur ce canapé,
Cette danse où sous ces palles en acier,
Le temps nous manque pour ce dernier palier.
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Par la grâce que m’offrent tes mains,
Le reste se rapproche du divin,
Décrocher les lustres, les mettre à terre,
Pour que nos ombres jouent les lumières !
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Mes yeux fixent l’émoi qui naît entre toi et moi,
De toi à moi je suis ému, pas toi ?
Tous mes sourires que tu aimes tant,
Ne sont que pour toi, vraiment !
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La peur au ventre dans cette dérive animale,
Le verbe absent, paraître bancal,
Trouver lors de la plus grande marée,
Tout ce que j’ai à te dire le reste du temps immergé.
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Dans le contexte d’une liberté sans faille,
Montrer comment être heureux à l’idéal,
Il y a des jours ou le besoin me tiraille,
Avoir le choix de te serrer par la taille.
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à 11:01