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Dés fois la vie vous conduit dans un monde,
Où tous les jours le tonnerre gronde,
Le soleil se cache derrière la lune,
Chaque jour une éclipse aux couleurs prune.
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Choisir l’autre rive, cette presque île,
C’est au loin que se trouve mon idylle,
Cette femme au cheveux de feu, flamboyants,
Partir vivre au pays de Fyrendland.
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Quand ces yeux vous fixent droit devant,
Baisser le regard, vous trahir de l’être aimant,
Attendre que ses couleurs vous lissent, vous glissent,
vous effleurent, dans l’attente qu’elles vous franchissent.
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Passe par mes bras que je t’enlève,
Viens sentir en moi l’envie, cette fièvre,
La peau blanche masquée d’un cache cœur,
sous mes mains ces taches de rousseur.
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Chacune de tes extrémités m’attire,
M’emmène au plus loin dans mes désirs,
Me provoquer en défi, juger mes délits,
Condamné à t’aimer, sans limite toute la nuit.
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à 09:57