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Il est dit que la Corse c’est magique, magnifique,
Sans toi le maquis ne reste que symbolique,
Ces calanques de Piana ne sont que des falaises,
Ton gloss. Manque à mes lèvres devenues fraise.
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Ce vide qui me force à tendre mes bras,
Ces poings ne serrent que le néant autour de moi,
Mes jours sont comme mes nuits, solitaires,
Même les averses manquent crûment de caractère.
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Dans notre idéal le mieux n’est pas assez,
Marcher sur ce sable seul, pendant l’été,
Je lance des ébauches de mon cœur solitaire,
L’horizon ne me permet d’entrevoir que la mer.
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Ne plus pouvoir accepter ces messages qui viennent de loin,
Du temporaire savoir qu’il n’en est rien,
L’océan sépare les amants qui n’en mènent pas large,
Ces moments solitaires où j’accompagne ces beaux rivages.
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Trouver l’énergie de supporter la distance,
D’une atmosphère qui m'est des plus étrange,
Celle qui nous pousse dans la tendance,
Ne plus rédiger ce texte en partance.
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Respirer uniquement pour survivre à ces longs instants,
Cette fois dans mon cœur aucun faux-semblant,
A mi-chemin entre toi et les heures molles,
Prendre le chemin des Airs, prendre ce vol.
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à 11:13