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Il n’est pas de braves sans crainte et sans peur,
La nuit de tout temps nous marque par sa froideur,
Combattre les joies et les malheurs d’une vie,
Tout me pousse dans l’envie de te dire oui.
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On prendra le train en marche à chaque gare,
Je rattraperai chaque seconde en retard,
Je dompterai le temps en agitant mon grand foulard,
Je t’emmènerai où n’a jamais osé le routard.
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Plus doux qu’un cheveu d’ange la finesse en sus,
Allongé sur ces draps tu me lances un doux rictus,
Griffe chaque partie de moi des tes ongles agiles,
Dessine-nous l’endroit où nous ferons son arrière petite fille.
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Je vais souvent en référence vers l’insensé,
Semer là où mes mots vont se poser,
De mes lèvres je t’offre des lettres vers toi,
Sans se lasser d’avancer voici de mon cœur M A.
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De ceux que l’on aime certains nous quittent,
Comme une leçon oubliée ces souvenirs qui nous habitent,
Quand les mains ne servent qu'à prendre, alors !
qu'aux bouts des bras, les poings décorent.
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Quand brûlent les mots des anciens, ces cadors,
Que l'on espère une langue au-delà des morts,
Je ne connaîtrai jamais la plus douce que tu aimais,
Si belle à ton cœur et qui maintenant te fait tant pleurer.
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Accorder au temps imparfait notre tolérance,
Eloignée et pourtant si rapprochée par l’absence,
Les matins chocolat seront bien là,
Je te frôlerai de baisers par-ci par-là.
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à 10:32