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Cocaïne de mon cœur en manque,
Le désirer, majoré au plus fort, mon amante !
Accro de ton épiderme qui me ravit,
Le frisson te trahit un peu plus que tu ne dis.
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Toi qui me fais si bien l’amour,
Toi qui pousses l’envers des sens à court,
L'équilibre et l'harmonie nous croquent au sang,
Mon désir que tu retiens, je le sens...
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Ton regard capture en moi cet instant,
Ou les hommes s’affaiblissent à ce moment,
Tu danses sur moi aux rythmes effrénés,
Mes yeux flambant ces derniers deniers.
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Te jouant de moi, chaque note en suspends,
De silence à la ronde, partition en mouvement,
Chaque croche, la note a un temps !
Te pendre à moi, tes jambes à mon flanc.
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Je pousse les délices de la langue en esquisse,
Mes mains connaissent les lignes qui frémissent,
S’attarder sur ce détail essentiel, l’olfactif,
Des chevilles à la nuque sous mes doigts tu glisses…
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à 16:41