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La sagesse de l’enfant qui dort,
Bercé par les chants de sa maman,
La fraîcheur d’un corridor,
Apaisé, il soupire profondément.
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Sauver ce qui reste,
Vider les poches de ma veste,
Réunir mes vols manifestes,
Crier par de grands gestes.
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J’arrose mon arbre à manque,
L’inonde de mes peines et hontes,
Chercher la matière dans les restanques,
Cette enclume où l’on frappe la fonte.
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Balayer mes envies de toi,
Contrebandier des îles Pattaya,
Chercher la femme que je n’aime pas,
Calmer ce besoin que les hommes ont des fois.
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J’aime la forme des dunes,
Ces courbes légères comme une plume,
Ces dessins de toi à l’encre de Chine,
Que je garde en moi, que j’imagine.
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Flâner le long des allées,
Regarder le temps passer,
Ce parfum de fleur d’oranger,
Fermer les yeux, oublier, se laisser aller.
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Le désert me gagne à grand pas,
Assèche le peu qu’il reste en moi,
Chercher une ombre où s’abriter,
L’été sera rude et sans pitié.
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à 19:19