Lire à la verticale.
Lire à la verticale,
J’apprends à lire le langage des vagues,
Aidé par le vent qui me souffle,
Mes pensées se dessinent à la dague,
Bien trop fragile je me camoufle,
Ce vide devant nous immense et troublant,
Cette falaise qui te faisait tant peur,
En moi montait déjà un désir ardent,
Dans nos yeux la naissance d’une lueur.
Ce goût du chocolat fondant,
Tes lèvres décrivant les sens du désire,
Croque cette friandise à pleine dent,
La langue déliée avant de s’enfuir.
Je traduis à la demande de tes vouloirs,
Ces lettres à la définition étrangère,
Mon arbre à manques, piége aux devoirs,
Je m’abandonne, j’acquiesce à ma manière.
Mille marmelades, d’oranges amères,
Tonne l’orage sous ce ciel menaçant,
Baisers cachés dévoilés par nos chimères,
Sur cette idylle nous devenions amants,
Ta demande ne laisse passer que la lumière,
Bouche dessinée par ces dieux galants,
Adorée c’est écrit et pourtant à faire .
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à 20:44