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Les sauts des anges,
N'ont pour moi rien d'étrange,
Se retenir avant que ça ne s'arrête,
Prolonger le charnel d'une seule traite.
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Des corps étrangers celui qui m'obcède,
Cette langue bien pendue, je le concède,
Quand elle parcourt mon épiderme,
En état secondaire j'arrive à terme.
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Au-delà des limites autorisées,
Les abords deviennent solides comme figés,
N'entendre que les soupapes de sécurité,
Se libérer pour enfin s'exprimer.
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Cet état de liberté à grande vitesse,
Comme toi et moi dans l'ivresse,
Les images me poussent à devenir sage,
Prendre le temps d'admirer ton visage.
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Le dire n'est pas assez fort,
L'écrire sans faute d'accord,
Vouloir connaître notre avenir,
D'un avant goût prêt à nous ravir.
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Nourris- moi par ton adrénaline,
En overdose, en quantité massive,
Etre flashé pour excès de vitesse,
Mais dans tes bras et dans l'allégresse.
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à 22:12