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Pas d’anodine effusion latine,
Sortie de ta bouche ces mots que je devine,
Comme ton anatomie si divine,
Je t’observe si belle, aux pensées si fines.
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Mon elle aimante, mon odyssée,
Tu files, serpentes, ma bien aimée,
Entre deux eaux tu désobéis,
Tu joues sur les mots et m’engloutis.
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Pas d’anodine observation de soi,
Ma dépendance vient de mon amour pour toi,
Tu mets en bouche ta verve élitiste,
Moi qui ne suis que ton humble équilibriste.
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Mon elle aimante, ma fleur de buée,
Tu glisses, me hantes, ma muse osée,
Sous ta peau, tu m’affranchis,
Tu scelles à mon dos le timbre d’un cri.
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Pas d’anodine sensation solitaire,
Perdue sous la douche tu me laisses faire,
L’eau te va si bien quand j’imagine,
Sous la mousse apparaître une douce colline.
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Mon elle aimante, tu as une bague à chaque doigt,
La place nécessaire ou peut être pas,
Enfin presque, juste neuf, c'est tout,
Pour l'espoir, c'est déjà beaucoup.
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Pas d’anodine tentation féline,
Griffant à la souche du temps parfois terrible,
L’arbre aimant, toi ma belle aubépine,
Tu viens porter à ma bouche, le délice d'une câline.
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à 19:40