Acte 3, l'empire...
.
Entreprendre ce voyage à deux
Choisir comme cap d'être amoureux
Conduit par les plus doux des Elisée,
Loup des mers, moi ce flibustier.
.
Les voiles gonflées à bloc,
Tendre les bouts du grand foc,
Sur le pont la houle crache ses embruns,
Dans ton regard je ne vois qu’un.
.
Mon sextant ne fonctionne que sur l’émoi,
Conçu pour des vents doux, là-bas,
Les nuages se jouent de moi en glissant de cette absence,
Un jour déchireront mon âme et ta peau blanche.
.
Evitons la dérive du coté où l’on penche,
Les baisers ne claquent plus, restent sous silence,
Quelques traces sur ce bleu de couleur blanche,
Tout laisse croire aux apparences.
.
Ce désir de chercher une note au manque,
La preuve par toi, ce condamné que l’on planque,
Cette somme de vous deux me laisse sans voix,
Quand le bateau sombre c’est son capitaine qui se noie !
.
Arracher quatre lettres pour être heureux,
Réapprendre à lire ces mots sulfureux,
Voir ces yeux briller, alors que c’est moi qui suis fiévreux,
De ce corps brûlant quand tu te soulèves les jours amoureux.
.
.
à 07:54