Guillotinez-moi l’amour afin que j’exorcise.
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Le prétexte facile de se toucher du regard,
je parcours ce dédale aux termes illusoires,
Mes doigts te cherchent le manque m’engourdit,
Sur ce piano je compose paroles et mélodie.
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Ce doute me trahit un peu plus que tu ne nies,
Les tournesols s’inclinent tous la nuit,
En moi mes rêves sont parlants,
Je vois bien que sous le satin tu me mens.
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Sous mes pieds les épines et les cailloux saillants,
Qui font de moi tous ces faux-semblants,
Mon cœur à la taille du monde, on m’a dit,
Pas assez pour toi la preuve cette fois ci.
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Ces rendez-vous, jouer au amant passé l’heure,
La partie nous échappe mène les pleurs,
Cette confiance s’évanouit avec la pluie,
La vérité n’aime pas toutes ces intempéries.
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Le partage sème le trouble dans mon cœur,
Tu n’aime de moi que ces textes dans leurs candeurs,
Happé de justesse par ce geste étranger,
Comme un sourire pour mieux se tromper...
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à 17:45