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On n'existe pas sans amour, sans émoi,
Je me rappelle un à un tes pas devant moi,
Quand tu portes à ta bouche mon envie,
Tes mains sur moi me montrent les oui.
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Des plus belles plumes faites pour te lire mon aimée,
Celle que le temps ne me fera jamais oublier,
Celle qui a tatoué mon cœur à l’encre bleu chinée,
Celle où tu écris «et puis aussi… je t’aime » ma lovée.
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J’ai touché ce paradis, lettré par toi mon ange,
Mes jours solitaires aux mœurs étranges,
Mon ombre en manque de ton regard qui la cherche,
Tu m’illumines, j’imagine tes yeux qui me percent.
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Dévie-moi tous ces mots aux couleurs blafardes,
Délie-moi cette langue aux saveurs suaves,
Dénoue-moi ces bras pour sentir ta chaleur,
Agrippe-toi à moi, libère tes peurs.
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La voix qui porte n’est pas celle de celui qui crie,
Mais de celui qui touche, tu m’as épris.
L’envie vient à celui qui sait la prendre,
Chez toi tes plus, font fondrent mon cœur tendre.
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Le manque c’est quand le cœur et la pensée,
Se rejoignent les matins de charme à la rosée,
Cette brume où mon cœur penche sur ces rivages,
Serrer entre mes mains l’image de ton visage.
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à 10:57