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Page après page du blanc vers le gris,
Là où se grippent les rouages de la vie,
Quand le simple ne s’explique plus, nous sépare,
Dans nos doutes plus rien ne nous égare.
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Quand l’orage ne nous réveille plus la nuit,
Entre nous le vide laisse la place à la pluie,
Quand les corps sombrent dans l’amnésie,
L'abus de nous pousse gravement au mépris.
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Ce temps perdu ressort comme englouti,
Peine après peine comment partir sans les cris,
Je tremble en t'écoutant, déblatérant des salves trépanées,
Boucher aux mots sanglants, découper les esprits malmenés.
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Mes larmes ont perdu ce goût du salé,
Mes lèvres ne sont plus la dérive du bon coté,
J’attendais des mots résignés dans la vérité,
Condamné et fusillé sur-le-champ sans pitié.
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Je me dresse devant cette armée de procédures,
Absorberai tes mille et une injures,
Je lui construirai la plus dure des armures,
Pour le protéger d’un couple en pleine rupture…
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à 09:58