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Trouver le chemin le plus direct,
Atteindre de près ce qui m’affecte,
Dans la couleur d’une terre sauvage,
Les ocres m’ont coloriés d’un fort courage,
Je me dévoile au vallon sinueux,
Ma voix cache de nombreux mystères,
D’un goût si imparfait, si divers,
Dont les solutions sont bien souvent amères,
La foudre précède toujours le tonnerre,
Ce rouge qui se diffuse vient à point,
L’amusement de ces mots m’éreinte,
Faire jaillir des couleurs nouvelles,
Pour étonner la plus jolie, mon arc-en-ciel,
Cette ligne qui se lie en tout point,
Dessine la forme de mes mains,
Continue à joindre de bout en bout en acteur,
Finis de tracer ma cartographie intérieure,
Cette leçon retenue sur le bout de tes doigts,
Entre deux horizons avoir ce cœur qui bat,
Chaque geste de toi, ondule encore,
Et d'une peau à l'autre revenir plus fort,
Je tourne en rond comme ce lion sans cage,
La faim du prédateur rugit sa Diane,
Ce soir, annonce la plus belle des voies lactées,
Celle qui éclaire mon cœur les nuits d’été.
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à 09:02