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Je te ferai,
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Des baisers qui s’affolent à la vue de toi si belle,
Que cette envie s’affiche aux murs de notre citadelle,
Que mes bras tendus, attendus, sont preneurs,
Que dans nos yeux reste à jamais cette lueur !
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Je te ferai,
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L’amour du matin jusqu’au soir,
Que le repos me semble dérisoire,
Les murs cacheront nos ombres par pudeur,
Que les lits sont faits pour les amateurs !
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je te ferai,
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Des mots tendres que j’accompagnerai,
De douceur, de volupté non censurée,
Te lire l’avenir dans les lignes de ta peau,
Alors que ton cuir nous réclame du repos.
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Ceux que je te ferai,
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Cette phrase sonne en moi comme un ricochet,
Des plaisirs, celui-là fut à son apogée,
J’attends impatient ces déjeuners au goût café,
Ceux que tu m’as faits nous les regarderons jouer.
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à 10:45