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Cette cigarette que l’on dit dernière, que l’on jette,
Au tournant le diable vous attend, vous guettes,
Savoir que les plaisirs vont s’additionner,
D’une guerre en soit ne fait que commencer.
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Cet aphte en vous, qui vous pourrit,
L’appelle d’une bouffée, fumer me sali !
Observé par le regard du vice, ce maléfique,
Aux portes de l’enfer, la Marlboro Classic.
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Ce couvent qui protége mon épiderme,
Trois ans d'abstinence sans herbe,
Il ouvre sa bouche tel une vipère,
Dressé à attaquer sous les hautes fougères.
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D’un geste habituel répété au pluriel,
J’hiberne de nombreuses séquelles,
Cette fumée que j’inspire en moi,
C’est accepter une partie de toi.
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Cette tige qui se consume au touché,
Je le sais ! je m’en vais en fumé,
On ne meurt que deux fois,
J’aurai préféré mourir de çà, la première fois !
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à 07:48