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Chaque jour se ressemble à l’identique,
Mais à celui qui me rend frénétique,
Aux passions dans toute sa puissance,
Je lui donne libre cours dans l’abondance.
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Les matins où le soleil me souffle au verso,
Paraphraser sous l’insolence de quelques mots,
Qui me brûlent, rougissent sous la langue qui se délie,
Choisis bien entre la lune et moi, mon ami !
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Pour mieux me découvrir, enlève ce qui brille,
Prends ce chemin en évitant les grilles,
Chez moi il n’y a pas d’obstacles, pas de murs,
Les orties se sont mutilées par de graves brûlures.
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Je tenterai le diable sous d’immoraux accords,
Le soudoierai par de merveilleux trésors,
Lors d’un déjeuner au café servi dans la faïence,
Pour qu’il me laisse vivre mes jours, mes dimanches.
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Dans le regard des gens je me compte passant,
Je choisis dans le temps le moment présent,
Face à la mer les dunes s'amusent à tromper le vent,
Je regarde ces enfants bâtisseurs en t’attendant.
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à 08:07