Le monde vu par La Faucheuse

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Il paraît que quand on est ému,

Quand l’amour s’emballe, que rien ne va plus,

Que le rouge aux joues vous marque si joliment,

Que les sourires viennent tout simplement !

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Qu’il faudra bien se confesser de ces péchés d'union,

Chercher les limites, atteindre l’émulsion,

Entendre et réentendre tous ces mots doux,

Que tu souffles à l’écho au creux de mon cou.

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Prier pour que l’amnésie me gagne encore une fois,

Redécouvrir la foudre qui tombe sur moi,

Fredonner des chansons que je ne connais plus,

Assis sur un banc je t’attends, toi ma nouvelle inconnue.

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Cette lettre de toi, écrite en italique,

Ou la langue se délie aux phrases interdites,

Je cacherai mes vérités, ne dénouerai mes envies,

Pour trouver en toi tous tes secrets, tes sens interdits.

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Je me laisserai surprendre uniquement pour te plaire,

Je te prendrai aux mots, tu ne pourras rien n’y faire,

Dans tes lignes où chaque majuscules appelle au plaisir,

Souffrir de désir avant même de finir de te lire…

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