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Des fois la vie vous pousse là où l’on ne va pas,
Craindre l’inconnu la peur du dilemme, faire le premier pas,
Signer un pacte avec mon corps, lui demander de me suivre,
Pénétrer dans cette zone où le temps s’arrête, entendre les cuivres.
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Les parallèles deviennent flous, cette vision unilatérale du beau,
Devant moi, elle se tient si belle, un cœur à son dos,
La silhouette aux traits parfaits, esquisse de la femme qui penche,
Tendre les bras chargés des plus belles roses blanches.
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Si vous saviez comme un sourire peut faire du bien,
Si vous saviez depuis combien de temps je n’avais plus rien,
Caresser le plâtre de mon appartement aux murs qui se rapprochent,
Pieds nus sur le sol, ce locataire de mes nuits moches.
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Rire de tout de rien, parler de vous, parler des miens,
Trouver les phrases, les mots, les lettres qui font du bien,
Lui prendre la main parce qu’elle le veut bien, se tenir par la taille,
Sa tête sur mon épaule, ressentir les plaisirs d’un homme au cœur de corail.
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Etre privilégié, comprendre que l’on peut être aimé,
Malgré toutes ces années à s’habituer, à oublier, ne plus chercher,
Jouer aux ombres et lumières, devenir aimant de ces formes furtives,
Tu m’as manqué, des fois, cent fois, mille fois, mon indécise.
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à 10:00