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Les distances qui nous séparent,
Les kilomètres que l’on dévale,
Les années qui nous éloignent,
Ces sens interdits, ces fleurs du mal.
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Planter des arbres, les regarder pousser,
Vivre les saisons, ressentir les moissons,
D’un cheval au galop, narguer les marées,
Créer des lacs, y jeter des poissons.
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Pour moi, mes chênes sont déjà grands,
Les tiens de la taille d’une pousse,
Ils m’observent, flamboyants,
Dix années séparent nos jolies frimousses.
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Espérer, mais pour quoi faire,
La silhouette reste sans dire,
Le peu à lire reste en l'air,
L'embellie du temps est à l'avenir.
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Jeune femme aux yeux ardents,
Ton art est comme le mien,
Ecrire pour l’être aiment,
Cette encre coule souvent pour rien.
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L'amitié est un art qui s’entretien,
Ces pensées irons colorer ce sol d’émoi,
Pour nous deux cultivons ce beau jardin,
Fleurissons nous encore une fois.
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Tous mes textes sont pour ceux,
Qui aiment les lire, les rendent heureux,
Celui-là n’est que pour toi,
Ma jolie bulle, ma S à moi.
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à 20:33