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Il est beau, quand tu passes du rouge,
Sur ces lèvres au doux nectar,
Le temps s’arrête, rien ne bouge,
Même ton reflet admire cet art.
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Ces yeux d’un trait dessinés,
Au contraste si bien mesuré,
Tes paupières tout juste fermées,
Sur cette joue, un cil posé.
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La perfection pour mon cœur existe,
Le manque se signe à la plume,
La jalousie est si belle en égoïste,
De surcroît quant elle est brune.
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Dénoue-moi ces longs cheveux,
D’un brun qui' cassé à tes épaules,
Garde encore la trace du nœud,
A tes genoux je m’abandonne.
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Entre les vagues il y a un creux,
Cette fougue en toi qui te caractérise,
D’une garde à vue qui pousse aux aveux,
De moi à toi que veux-tu que je te dise.
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Sans toi je ne suis que celui que l’on démasque,
Derrière ce paravent, ce mystère incarné,
De ces vents et marées aux senteurs iodées,
Je me donne à l’enchantée, à toi de me dévoiler.
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à 07:21