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En théorie, les barèmes ne sont jamais en ma faveur,
Gradués de bas en haut, du plus faible au meilleur,
L’hésitation me plaque au sol, comme paralysé,
Faire et refaire ce premier pas, trouver les mots à employer.
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Prisonnier de mon passé, enchaîné dans mes pensées,
Cette mission me coûte, une promesse ne s’efface jamais,
Rivaliser au terme d’une longue et dure réalité,
Regarder à travers ces rideaux encore immaculés.
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Se laisser tenter par le délice d’une envie censurée,
Rien qu’une fois, juste une fois jamais…
Se convertir en vierge écervelée, conduite par des désirs,
Ephémères aux regrets irrémédiables, pour quelques instants de plaisirs.
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Les temps pourpres viendront me réclamer leurs dus,
Plus froid que le marbre un jour de pleine vue,
Dégager les cris de mon être, qui d’attendre n’en peuvent plus,
Reconnaître en moi cet être aux rires jadis perdus.
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Comme les mercenaires aux sentiments régulés,
J’accomplirai ce geste mûrement conditionné,
Par ces souvenirs de nos joies tendres et parsemées d’émoi,
Sans foi ni loi, sans toi je ne vis pas.
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