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Je regarde le temps, posé devant moi,
Observé je me sens paralysé,
Il me fixe, stoïque, je ne bouge pas,
Dans mes yeux ce regard passionné.
Il faut pourtant freiner cette éternité,
Toi ma funambule au grand cœur,
Sur ce fil tu n’es que grâce, légèreté,
Je deviens ton unique armateur.
Cette partie de toi que tu n’aimes pas,
J’ai tenté de lire mon avenir en toi,
Je suis celui qui vient de l’argument,
Ces adjectifs sont des faux-fuyants.
Vivre ce temps qui nous est présent,
Ces sentiments, je te suis rassurant,
Je t’offre tous ces existants,
Moments magiques devenus grands.
Il n’est pas venu sur le chemin,
J’avais pourtant pris ma veste,
Mes poches pleines de gestes,
Je voulais juste tenir ta main.
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