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Cette corde serrée, trempée, salée,
Quand les remords sont plus forts que les regrets
J’amarre, prêt à partir, tout oublier,
Laisser ceux que j’aime à quai.
L’acide à guéri mes douleurs profondes,
Ces cicatrices qui ne partent jamais,
Assommé comme le soleil qui vous plombe,
Jeter ce bouquet de fleurs séchées.
La solitude j’espère est salvatrice,
Se caler à midi sous le solstice,
Rien de mieux pour soigner mon cœur,
Je me souviens de nous et de nos caprices.
Ce marché aux senteurs épicées,
Ces fruits que tu as tous goûtés,
Ces allées ou tu m’as juré,
Qu’il n’y avait que moi que tu aimais.
Je fais bien de partir, de m’enfuir,
Oublier ce chemin de mes dérives,
Mon arbre à manque vient de mourir,
Je m’éloigne de ce port, direction maldives.
Je penche, prêtant le flanc dans l'urgence,
le vent m’emporte sans avenir,
dans cette tempête, je cherche mon plaisir,
la houle m'emmène sans défense...
à 09:20