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Regarder toutes ces nuits à attendre,
L’aube ne m’a pas rendu tendre,
Chaque matin qui se lève,
Réduit en moi la levée du glaive.
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Comme en hivers, les jours rapetissent,
ils Me rappellent qu’il faut bientôt que j’agisse,
Je rejoindrai la bête sans la traquer,
Car mes jours et mes nuits lui sont consacrés.
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Des lois, je préfère celle du Talion,
De l’homme je passerai au lion,
Ce regard de haine je transmettrai ma peine,
On ne récolte que ce que l’on sème.
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C'est une vigne abandonnée, les raisins sans la colère,
Cette ligne blanche que l’on retrace comme un éclair,
Une petite fille courant dans la campagne, hors des chemins,
Entre lui et elle, sa mère ! Il ne me reste plus rien !
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Dans l’aréne l’animal trouve sa chance,
Pour lui, la rue sera sa pénitence,
Sans permis la verve au bout du poing,
Seul dieu connaît mon vrai chemin.
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à 22:54