--> cendré....
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De ces nuits je ne retiens,
Que la couleur de tes yeux,
Qui me fixaient jusqu’au matin,
Pupilles dilatées aux regards sulfureux.
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Le teint caramel se marie bien,
Avec le bleu profond langoureux,
De ton regard parfois assassin,
Les jours de manque, les jours pluvieux.
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Les draps se souviennent encore,
De nos nuits blanches sans efforts,
Ce désir qui me vient encore,
S’aimer aux multiples décors.
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Ces origines kabyles,
Je ne les oublierai pas, même si je voulais,
Loin de tes terres orangines,
Qui font de toi, ce doux sucré salé.
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Mes nuits ne sont plus celles que j’aime,
Elles se tiennent hors de ma pesanteur,
Ouvrir ce livre aux âpres dilemmes,
Choisir de devenir mon propre rédacteur.
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Les matins ne sont plus les mêmes,
Je cherche encore ce petit feu follet,
Cette voix cassée qui me disait je t’aime,
Aux charmes et aux odeurs cendrées.
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