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Parfois les saisons donnent plus, frôle l’abondance,
Du plus beau de son feuillage, annonce la couleur,
Cette année là… mon arbre à manque est très tendance,
La précaution est de mise, allons-y en douceur.
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Je m’emporte dans une boîte,
Un sac en papier, peu importe l’emballage,
Je regroupe dans cette vie maladroite,
Le poids que j’ai sur le cœur, en bagage…
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Je m’emporte dans une maison,
Déambulant en balançant mon corps,
Comme les blés, j’ondule à la moisson,
De pièces en pièces, peu importe le décor.
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Je m’emporte dans le doute des saisons,
Vent ancien, mémoire statique du temps,
Dans ce dédale, je ne perds jamais la raison,
Je décompte les secondes en m’inclinant…
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Je m’emporte excédé dans la mesure sans demi,
D’un point de vue, voir moins pour la vie,
Avoir un niveau, être droit pour bâtir,
Je suis sans papier, j’écrirai sur mes murs sans pâlir !
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Parfois la raison ou tout au plus mène la danse,
Dans l’amour le parfait nait de la confiance,
Ma mise à mort fut ma mise à nue à l’évidence,
Ces mots sont de moi pour toi marqués d’une délivrance…
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à 23:59