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Balance-moi dans tous les sens,
Serre-moi de tes appels en présence,
Délie-moi de ses attaches d’errances,
Nous les irréductibles en manque d’abstinence.
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Suspendre nos désirs à ce peuplier,
Regarder le vent les emmener,
Dans son ombre, on peut s’y reposer,
Sous ce chapeau de paille tressé.
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Quand l’amour vous sourit de là-bas,
Comprendre que les jours ne sont qu’épines,
Crier sous la grêle ces maux d’effroi,
S’orienter à l’écho des pas dans les collines.
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Te regarder sous un nouveau couplet te rhabiller,
En équilibre pied nu, sur ce parterre de feuilles,
Les premiers rayons d’un printemps annoncé,
Me rappellent aux ordres, monastère de mes recueils.
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T’entendre siffler ces mots tant fredonnés,
Sentir ce collier à ton cou vibrer,
De perles blanches et grises nacrées,
Sentir en moi l’envie d’y déposer un baiser.
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Que l’approcher ne serait qu’abusive,
Contourner le charme pourpre à l’échancré,
Au plus court y déposer cette missive,
L’ignorance de cette romance est de se dénuder.
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