L’union.
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Mes dimanches sont longs,
Le vent dévie la pluie et les nuages,
La lumière fait fondre les glaçons,
Les ombres dessinent ton sillage.
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Je sais que tu viendras ce soir,
je pense encore à ton regard,
cette rencontre, je m'y prépare,
je te verrai émerger du noir.
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Dis moi, est ce que tu frissonnes ?
quand j'appose un baiser sur ton cou,
et est ce que tu me pardonnes ?
quand j'évite parfois nos rendez-vous.
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L’obscurité drape la ville,
Mes horizons deviennent flous,
tous mes mots de pacotille,
mais dis moi, tu es où ?
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Ton parfum vient à moi,
Ma course est inutile,
Las, je suis aux abois,
Oublier ces instants, peindre à l’huile.
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je brandis ces racines éphémères,
et cette voix à travers mer,
tout droit, sortie de mon envers,
je traverse en imaginaire,
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Mais il faut que je griffonne
ton nom sur une plage, où volent les fous,
je me saoûle, tu m’as à la bonne,
je reste devant toi, sur les genoux.
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à 09:49