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L’absence crée la douleur et le manque,
Ce vide immense, cette douleur qui vous hante,
Ne survivre que par ces doux souvenirs,
Ne jamais admettre qu’elle ne peut revenir.
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Ces nuits ou l’on se réveille dans l’effroi,
Souffrir à se couper du monde, des lois,
Chercher le peut qu’il me reste de toi,
Cette photo que je serre tout contre moi.
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Trouver les forces pour changer les couleurs,
Celles qui ne jaillissent plus de mon cœur,
Ce regard qui se fige sans vie, cherche l’image,
Devenue floue par la peur de perdre ton visage.
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Arracher au destin ces pages qui restent à lire,
Marcher soudain du plâtre à bâtir,
Ne plus pouvoir s’exprimer, la gorge nouée,
Juste écrire, l’unique moyen de communiquer.
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L’ombre que tu dessinais lors des pleines lunes,
Sur ces dunes que j’ai gravies une à une,
Ont disparu à jamais, me laissant naufragé,
Un désert où gît mon arbre à manque dépouillé.
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