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Ce rayon de soleil qui vous aveugle,
Cette lumière divine, trop blanche,
Sous mes pieds tout devient meuble,
Un instant, un moment d’absence.
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J’ai touché le paradis, Coursé les anges,
Ton regard suivait mon ombre,
Berger des alpages aux moeurs étranges,
Cueillir des fleurs quand l’orage gronde.
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Chercher un abri pour nous réfugier,
La pluie charge les arbres, les fait plier,
Viens dans mon cœur tu verras il est grand,
Ce sont les nuages qui pleurent, pas les enfants.
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Comme je me dis parfois,
ce moment à venir, à mesurer l'éclat,
comme une danseuse aux petits pas,
La démesure de nos entre-chats.
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J’attends de nouveau vingt quatre heures,
Te voir une nouvelle fois pile à la ronde,
Pour revivre ce moment de bonheur,
Devenir ton Christophe Colomb.
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