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Le moment que j’ai choisi,
Entre chaud et intempéries,
L’instant où le charme devient beau,
Se courbe, honneur à Rimbaud.
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Comme marcher au ralenti,
La vie divisée par deux, Marie,
Ton reflet dans cette vitre signée,
D’un des plus grand nom de cabaret.
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Pour la première fois j’ai vu l’envie,
Me quitter, planer au dessus de la plus jolie,
Se retourner, choisir l’échappatoire,
Vouloir se confondre dans le noir.
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Demander la grâce d’un instant,
Attendre la reprise patiemment,
Voir sa vie défiler derrière soi,
L’avenir, ne s’envisage sans toi.
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Vouloir vendre mon âme à Dieu,
Pour une plus belle, vraiment mieux,
Dealer avec le diable un regard de feu,
Pour elle, tout est possible… je peux !
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Saviez vous qu’une tasse de café,
Une cigarette posée, presque consumée,
Améne les plus beaux des fous rires,
Un coup de foudre ne se sent jamais venir…
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à 03:22