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Il est temps pour moi de saisir l’opportunité aux désavoués,
Passer ce cap que peu d’homme ont le courage d’affronter,
Prendre son cœur à deux mains trop volumineux pour une,
Parfois il suffit d’une heure pour que tout bascule.
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Sélection naturelle, mélange d’esprit cruel,
D’un dilemme qui n’en est pas, choisir le plus doux pour elle,
Le temps d’un silence à demi-mesure presque frêle,
Un cri lancé aux étoiles pour qu'elles brillent encore… Nelle
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C'est un ciel gris d'orage, quelques cailloux au bord d'un lac,
Un ponton qui ne verra pas la marée, mes mots en vrac,
Un rose baiser sur les jours, si la vie pouvait être sucrée,
Le spleen idéal, quand le bleu devient montagne sacrée...
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J’ai passé toutes ces nuits à rêver, que le gris pouvait m’aimer,
Et un jour une femme vous frôle happé par sa beauté,
Les jours vous semblent bleu amoureux, vous portent aux cieux,
Ces secondes rythment mes jours en dedans effacent le nuageux.
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Et la belle signe d’une voix des mots fracassants,
La pluie dans nos yeux annonce le pesant,
Comme quoi quelques lettres font naître les blancs,
Le plus beau des hôtels pour créer le manque outragent.
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Cette chambre qui donne sur ces restanques,
Quand on est seul le cœur ailleurs tout vous manque,
Seul debout sur ma chaise, j'applaudis la déraison,
Mais le silence et l’effroi me donnent le frisson...
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