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Vivre à deux cents à l’heure,
Ne plus s’arrêter sur le futile,
Dépasser les limites de la rancœur,
Eviter les obstacles inutiles.
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Regarder au loin l’horizon,
Les rebords de la vie ne sont que flous,
Ne retenir du présent que le bon,
L’avenir m’emporte je ne sais où.
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Ce velours sentimental, crucial,
Sous mes doigts à fleur de peau,
Le tactile des sens devient primordial,
Relief de ce tatouage au bas de ton dos.
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La vitesse rime avec ivresse,
Vivre avec toi, vivre à toute allure,
Cette robe légère, qui par le vent se dresse,
Je découvre en moi, l’envie de luxure.
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Dommage, que tu ne me laisses pas faire,
Prendre ce pouls à toute vitesse, à défaut,
Faire le beau uniquement pour te plaire,
Déposer des baisers, éparpillés à l’abandon.
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Nous prendrons le chemin de fer,
Je te présenterai toutes ses cabines,
Nous deux à l’endroit comme à l’envers,
Déraille-moi, comporte-toi en féline.
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Chaque quai où l’on s’arrête,
Le sifflet nous signale un nouveau départ,
Tu me dis que tu es prête,
A m’aimer jusqu'à l’autre gare.
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à 10:24