nos allées.
--> distance...
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Cette allée qui nous sépare,
Ces mots qui nous égarent,
Tes épaules cassent ces cheveux noirs,
Mes yeux brillent dans ton regard.
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Si le noir n'est plus une couleur d'envie,
Le blanc me laisse le froid des pâles humeurs,
Définitivement le gris m'ennuage le cœur,
L’unique couleur c’est celle de la vie.
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Tout de beige vêtu, Gilet à l’échancré,
Collier sur torse nu, Jeans au bleu délavé,
j'ai traversé des coursives, épuisé ces allées,
Juste pour te frôler du regard, te caresser.
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Toutes ces images qui se bousculent,
J’aime revoir ces moments intenses,
Jouer avec le vent, devenir bulle,
Dans mon cœur une place immense.
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Je danse sous cette pluie en été,
Je me sens libre, désenchaîné,
Ma prison s’en est allée,
Derrière moi l’hiver s’est incliné.
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Mon arbre à manque grandit, me hante,
Des qu'on l'élague pour qu'il cesse de grandir,
Et qu'il faut toucher pour s'en souvenir,
Reste sur ces murs, les ombres changeantes.
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à 11:34