Ephémère.
--> Rapide...
.
Cet amour que je découvre,
Tous ces plaisirs académiques,
Que veux tu que je te prouve,
Ce ne sont que des lois physiques.
.
Je te provoque, danse avec les miens,
Tu me dis que je suis ton vaurien,
Ma boussole indique le toi,
Réglée uniquement avec l’émoi.
.
Ta silhouette habite encore ma mémoire,
Ton parfum enveloppe mon désespoir,
je veille désormais sur ton histoire,
Aveugle qui ne différencie par le jour du soir.
.
En manque de tes perpétuelles attentions,
Me laisser faire aux vapeurs, frémissons,
Perdu dans ce parking aux multiples étages,
Entrave dans ta vie, je ne suis que passage.
.
Je n’oublierai jamais le goût de la verveine,
Les plaisirs des ces baisers caniculaires,
Comme ce sang qui coule dans tes veines,
Le plus beau de nous restait à faire.
.
Les vagues effacent l’empreinte du vent,
Cette mémoire ne se fait pas à la muselière,
Tu m'as chassé de toi, dressé ce paravent,
Tu parle de moi au temps d’hier.
.
Mon arbre à manques grandit tellement,
chaque jour sans toi, une branche de plus,
il s'étale, prend toute la place dedans,
déchire les murs me met à nu.
.
Je suis devenu ce simple passant,
je suis l’amant que tu ne veux plus,
Que tu bouscule me passe devant,
Traverse la rue pour ce bel inconnu.
.
Je vais apprendre à vivre sans toi,
Combattre ce manque avec effroi,
Je continuerai à parler de nos joies,
Me balader en équilibre sur les toits.
.
.
à 09:43