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Tu as oublié ton cœur,
Il est derrière toi,
Tu as cassé le mien,
Sous ce soleil indien.
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Tu sais, je ne t’en veux pas,
Je le recollerai une nouvelle fois,
Comme on cimente une statue,
Sur une peau fendue, dévêtue.
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J'aimerais tant que tu le dises,
mon corps n'a jamais cessé de t'aimer,
même le diable avec qui je pactise,
n'a pas réussi dans cette félicité.
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Tu es miel au goût d'origan,
la trace sur mon oriflamme,
tu es la belle, en moi dormant,
la lueur aux reflets de parme.
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Tu as perdu mon cœur,
Il n’était que pour toi,
Tu m’as repris le tiens,
D’un coup de griffe de félin.
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J'avance en terrain conquis et j'adore
les femmes ne me voient plus,
telle une rumeur qui s'évapore,
je suis le bruit qui fut.
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à 12:33