.
Comme après un entraînement,
Je rentre chez moi, fatigué,
Rien à faire, elle me manque tellement,
Trace de pas, sur sol mouillé.
.
Demain cause et tes effets,
je prends le meilleur et j'empire,
petit roitelet découragé,
à tire de toi et sans soupirs.
.
Hurler, crier, griffer, ramper, tomber,
Mon enfer, cette étrave de mes sensations,
Fend mon cœur d’écume d’un seul jet,
Condamné à ne plus t’aimer, punition !.
.
J'ai recompté les sept péchés,
sur ton dos, mon amoureuse,
mes erreurs, aussi nombreuses,
je crois n'avoir rien oublié.
.
La dérive de l’homme en perdition,
Décline bâbord, sombre dans ces abysses,
Souffrir d’une telle sanction,
Chargeur à bloc que l’on coulisse.
.
Goût amer, noir, dans ma bouche,
Ce sucre profond du réglisse,
Me rappelle nos baisers farouches,
Dans nos mains ce pain d’épices.
.
Ce parfum de latence m'atteint,
je me pose en tragédien,
ce texte que je connais si bien,
sur le bout de tes doigts, enfin...
.
.
à 09:39