Le monde vu par La Faucheuse

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Longer le bord des berges,

Etre tout contre toi,

Avec mes sentiments je ne joue pas,

L’hiver s’en va avec ses reflets beiges.

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Ne regarder que toi,

Vivre à travers toi,

Te sentir éprise de moi,

Ne désirer que moi.

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J’aime, j’aime pas,

Quand tu écris j’adore,

Quand tu dis qu’il ne faut pas,

Je balbutie des mots qui tremblent en moi.

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Découvrir les allées de ton roi,

Dessinées par l’artiste uniquement pour toi,

Ebauche bien pâle, pour ces premiers pas,

Tu en connais un peu plus de moi.

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Le temps rattrape toujours ces impatients,

Il me vient des idées quand j’aborde l’esquive,

Quelques bribes de soie abusives,

Ma garde ne se relève pas.

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Aimer ces nuances, comme inspirées,

Il est un songe aux couleurs ocrées,

Mettre au jour, nos belles idées,

Où naissent les matins de rosées.

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Savourer les plaisirs de nos joies infinies,

Pour en faire un bouquet d’envies,

Tendre une toile au destin sans un cri,

Jouir des instants aux goûts de fruits.

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Sucré, salé, se marie bien quand on l’apprécie,

Courir pour combattre la marée,

Crier ton nom face au vent et la pluie,

Sable enfoncé jusqu’aux pieds.

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Lui dire, combien le roi l’adore,

Lui dire, qu’avec elle la vie est joie,

Lui dire, qu’il se sent plus fort,

Lui dire, que robin des bois... c’est moi!

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