Il vient de s’installer chez moi,
Sa voix telle un papier que l’on déchire,
Une flèche qui perce en moi,
Chagrin, je me nomme, pour vous servir.
Ses mots sont plus puissants qu’une armée,
Ses lettres essaimées que j’ai combattues,
Les parallèles ne se croisent jamais,
Tout converge à ma déconvenue.
Mes armées entières de valeureux soldats,
Se sont battues pour toi,
Moi, qui n’ai pas l’âme guerrière,
Et pourtant je n’étais pas loin de toi.
Pain beurré, copeaux chocolatés,
Orange amère, fruitée, sablés,
Ton parfum à mon nez,
Je ne connaîtrai tes autres contrées
.
Les années passent, les anges perdurent,
Ma vie avance je m’en doutais,
Mon corps meurtri par ces blessures,
Et jamais mon sang n’a coulé.
J’aime m’abandonner à l’envers,
Pour toi, comme à ton endroit,
Atteindre l’inaccessible frôler le dévers,
Jongler avec les limites rien que pour toi.
Le temps du jour me rattrapera,
Je le fuis uniquement avec toi,
Echappé de ses mains on combat,
Horloge intemporelle sans âme ni foi.
Toi tu le sais, mais moi pas,
Je garde mes yeux fermés,
Face à cette vérité je tourne mes pas,
Un jour viendra où tu frapperas de réalité.
Je sais, je connais voilà pourquoi,
Mes textes te sont dédiés,
Le temps de frôler est fini pour moi,
Imaginé, rêvé, et devenu réalité.
Je ferme mes yeux fatigués,
D’avoir vu toutes les souffrances,
D’un monde bien fragilisé,
Je vous demande à tous doléances.
Irréaliste et bien injustifié,
Prions pour qu'elles nous pardonnent,
Mon cœur toujours déployé,
Elles m’ont à jamais protégé.
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à 20:22