A l’orée du sacre saint...
.
Il hait les couleurs qui fuient la lumière,
Corridors humides, vitraux et couloirs austères,
A l’orée du sacre saint,
Hermite reclus au silence, façon tibétain.
.
Il couche les blés d’un geste sur,
Il fauche le regard fixe, malgré ses brulures,
A l’orée du sacre saint,
La moisson est proche, peut être encore demain.
.
Il n’est point fermé aux discours solitaires,
Le temps se mesure au cadran solaire,
A l’orée du sacre saint,
La lune le guide le soir jusqu’au matin.
.
Il n’est pas vieux, mais il est sage,
Son passé se lit sur son visage,
A l’orée du sacre saint,
Son courage il le doit à la taille de ses mains.
.
Philosophe par dame nature, enfin ce qu’il en reste…
Atteins physiquement, il le cache sous sa veste,
A l’orée du sacre saint,
Le grand voyage est proche, peut être le sien.
.
Il hait le monde qui l'a vu naitre,
Sa vie, ses guerres, son destin funeste,
A l’orée de son sacre, ce saint,
Le monde avance, il n’y peu plus rien..
.
.
à 19:16