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Et plus si infinités…
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Au commencement, on s'est promis juré,
Se regarder, s’approcher, s’aborder,
Se pencher, s’entendre, s’écouter, jouer au verbe,
Pour un peu en venir à rouler dans l’herbe…
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Et plus si infinités…
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Au commencement était le clin d’œil,
Comme un léger tremblement, sur le seuil,
Un petit défi lancé au temps qui nous dépasse,
Cueillir l’instant avant qu’il ne s’efface.
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Et plus si infinités…
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Je fais le Paris du plus bel amour,
D’une mère aux lignes du plus glamour,
Des désirs aux breuvages d’une physicienne,
Ces clés données si vite à la gardienne…
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Et plus si infinités…
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Au début le tissu vient aux bords des songes,
Un regard, un soupir, et mon cœur plonge,
Se glisser sur la peau de la parfaite inconnue,
Annoncer tous mes gestes à même le nu.
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Et plus si infinités… Maintenant,
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Je suis ton économe dépensier celui qui goûte à ta luxure,
Maintenant,
Je suis ta bête de somme mais sans compter, celui qui te donne sans l'usure,
Maintenant,
Je suis ton métronome désaxé, celui qui bat la démesure,
Maintenant,
Je suis ton astronome à tes pieds celui qui revient de l'obscur,
Maintenant,
je suis ton majordome dépravé, celui qui touche à l'imposture,
Maintenant,
Je suis vapeur d'opium à souffler, celui qui efface tes blessures,
Maintenant,
Je suis ton minimum dépassé, celui qui passe la dose du mercure,
Maintenant,
je suis ton homme dans le pur, celui qui t'aime sans demi-mesure….
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à 09:57