Le monde vu par La Faucheuse

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Tu as toutes les ficelles sous tes airs de rebelle,
Dénoue-moi ces jambes aux couleurs de perles,
Celles qui me poussent à me mettre à genoux,
Quand d’un regard tu me tiens en joue !
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Tu connais toutes les combines toi ma féline,
Sous la lune tu danses, te dandines,
Les pièges à Pierrot ne sont qu’images,
Passer sans dessus dessous, j’écris cette page.
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Tu ne liras jamais dans ce journal aux pages amères,
A l'approche de la brume, la vie roule à tombeau ouvert,
Quand pour de bon, on se prend pour un fait divers,
Comme les feuilles que l’on ramasse les soirs d’hivers.
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Pour un peu, je rentrerais en confidence,
Pas vraiment des noces, plutôt des mots que l’on fiance,
Tu sais quand on pose à jamais ses valises,
Le compte-rendu dans le beau des âmes grises.
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Pour un peu, je rentrerais en confidence,
Tout te dire sans blâmer ces moments de silence,
Parler en douce des anciennes blessures,
Il suffirait de tout dire mais sans parjure.
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Pour un peu, je rentrerais en assistance,
Pas pour autant lancer un sort à ce silence,
Tu sais quand on croit que la vie s'organise,
Juste en venir aux mots qui s'autorisent.
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Les souvenirs se ramassent à la peine,
Du présent je ne retiens que ces moments d’Eden,
Quand tu me dis les soirs ou mes doutes sont là,
Mon chat pour moi l’amour c’est toi…
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